Athènes, le 20 septembre 2021

"À la manière de G.S." - 50 ans depuis la mort de George Seferis

À l'occasion des 50 ans de la mort de notre poète et lauréat du prix Nobel George Seferis, le 20 septembre 1971, le Parlement Hellénique présente des expositions sur sa vie et son œuvre.

Partant de sa mort et de ses funérailles, qui ont pris la dimension d'un événement anti-junte, l'Exposition présentée dans le couloir sud du rez-de-chaussée du bâtiment du Parlement cherche à mettre en valeur à la fois son écriture et sa carrière diplomatique, les "deux maîtres", comme il avait l'habitude de dire, qui ont dominé sa vie.

Le titre "A la manière de G.S." a été inspiré par le poème du même nom, qui contient le célèbre vers "Où que me porte mon voyage, la Grèce me fait mal". Ce choix n'est pas fortuit, car les pièces exposées permettent au poète lui-même de parler de sa vie et de son œuvre.

Au total, 40 œuvres de G. Seferis sont exposées. Poésie et prose. L'exposition suit trois axes qui se croisent : son œuvre littéraire, G.Seferis le penseur et ses journaux intimes.

Les différentes éditions exposées sont accompagnées d'extraits choisis (poésie et prose), de coupures de presse relatives à deux occasions particulières, le prix Nobel et sa mort, ainsi que de photographies de son œuvre.

À travers ses récits, qu'ils soient littéraires, de voyage ou politiques, se déroule le fil de sa pensée, les personnes qui ont défini sa vie, les endroits où il a voyagé et travaillé pendant son service au ?inistère des Affaires étrangères, son réseau de contacts, sa position à l'égard des événements historiques importants, son point de vue sur la poésie, la grécité, la langue et l'histoire, mais aussi des aspects moins connus de sa personnalité, comme ses préférences musicales.

L'exposition met en lumière le triptyque poète-penseur-diplomate.

L'exposition a été organisée par la bibliothèque du Parlement hellénique, sous la direction de Maria Vlassopoulou (chef du département de la bibliothèque Benaki et des collections d'hommes politiques éminents) et de Maria Kamilaki (chef du département de la bibliothèque du Parlement). 

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