Bureau de presse
Athènes, le 21 janvier 2022
La troisième session plénière de la Conférence sur l'avenir de l'Europe s'achève
La troisième session plénière de la Conférence sur l'avenir de l'Europe s'est achevée. Quatre députés grecs ont participé aux réunions des groupes de travail, qui ont eu lieu par vidéoconférence le vendredi 21 janvier, et à la plénière le samedi 22 janvier.
Lors de la réunion du groupe de travail sur les migrations, le Président M. Dimitris Kairidis, dans ses remarques introductives, a souligné la nécessité de gérer les migrations au moyen d'un système de migration et d'asile prévisible, équilibré et fiable, qui garantira l'adoption de solutions communes en termes de gestion des frontières, de coopération avec les pays tiers, de lutte contre le trafic de migrants, de protection des réfugiés et de leur intégration sociale.
M. Kairidis a noté les trois tendances dominantes dans les positions présentées sur la plateforme en ligne de la conférence : la nécessité de prendre des mesures plus efficaces pour contrôler et réduire les migrations, une plus grande solidarité et de meilleures procédures d'intégration et enfin une position intermédiaire, positive pour promouvoir la mobilité internationale uniquement entre les démocraties économiquement développées. La migration légale, la dimension humanitaire de la migration, le contrôle des frontières, la lutte contre les causes profondes de la migration, la perception de la migration comme une menace et l'intégration, sont des thèmes qui se développent autour des trois tendances dominantes, a déclaré M. Kairidis et a invité les participants et notamment les représentants des panels de citoyens à prendre la parole et à s'exprimer.
Lors de la réunion du groupe de travail sur la démocratie européenne, M. Ioannis Bournous a souligné la nécessité de renforcer le rôle de contrôle du Parlement européen vis-à-vis de la Commission européenne, qui n'est pas élue et agit comme une institution aliénée, utilisant un langage incompréhensible même pour les citoyens les plus informés. Il a également noté que le sentiment omniprésent, en ce qui concerne le fonctionnement de l'UE, est que les forts imposent leur volonté aux plus faibles, ce qui conduit à l'aliénation des citoyens et accroît le sentiment de frustration dans les petits États. Il a évoqué le pouvoir disproportionné exercé sur les citoyens par des organes non officiels tels que l'Eurogroupe, et a félicité les représentants des citoyens pour leurs recommandations visant à renforcer leur participation et à créer une identité européenne et une éducation à la démocratie. Enfin, il a salué la proposition de créer des assemblées de citoyens, dont les décisions seraient contraignantes pour les institutions de l'UE, et a exprimé sa déception quant au fait que la recommandation de créer un système paneuropéen de contrôle des médias n'ait pas été suivie, car les informations motivées par des intérêts économiques affaiblissent la démocratie et alimentent les idées antidémocratiques et les stéréotypes nationalistes et racistes.
Les groupes de travail sur la transformation numérique, avec la participation de Mme Marietta Giannakou, et sur l'éducation, la jeunesse, la culture et le sport, avec la participation de M. George Papandreou, se sont également réunis.
La conférence s'est terminée par une session plénière, au cours de laquelle M. Bournous a rappelé qu'il est impératif que les institutions non élues de l'UE soient tenues responsables et que les citoyens soient impliqués dans le processus décisionnel afin de restaurer leur confiance dans les institutions.
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