Bureau de presse
Athènes, le 12 octobre 2021
Maximos Harakopoulos représente le Président du Parlement hellénique aux événements commémoratifs de Morphou occupée - Rencontre avec le Président de la Chambre des représentants de la République de Chypre et le ministre chypriote des Affaires étrangères

Le Président du Parlement hellénique Constantine Tassoulas a été représenté aux événements commémoratifs de Morphou occupée à Chypre par le Secrétaire général de l'Assemblée Interparlementaire sur l'Orthodoxie (AIO), le député de Larissa Maximos Harakopoulos. Au cours de son séjour de trois jours (9-11 octobre), il a rencontré la Présidente de la Chambre des représentants de la République de Chypre, Annita Demetriou, qu'il a remerciée pour le plein appui du Parlement chypriote aux travaux de l'AIO. Comme il l'a souligné, "notre vision commune est d'arrêter ceux qui tentent d'instrumentaliser la religion, comme le fait la Turquie islamiste d'aujourd'hui, et de l'inclure dans des plans expansionnistes. Nous devons tous éradiquer l'intolérance et le fanatisme religieux, afin de construire un avenir pacifique pour les générations futures." La Présidente de la Chambre des représentants de Chypre a exprimé son appréciation "pour le travail effectué par l'Assemblée Interparlementaire sur l'Orthodoxie, qui vise à consolider la coexistence et le respect mutuel entre les mondes chrétien et musulman, loin des stéréotypes, de l'intolérance religieuse et de l'instrumentalisation de la religion à des fins politiques".
Lors de sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères de Chypre, Nikos Christodoulidis, Maximos Harakopoulos a souligné que " la Grèce reste un défenseur et un partenaire de la République de Chypre dans son effort sincère pour relancer le débat en vue de parvenir à une solution juste et durable de la question chypriote, conformément aux décisions du Conseil de sécurité des Nations unies et à l'acquis européen ". M. Christodoulidis a fait un exposé détaillé aux membres des délégations étrangères participant à la réunion sur la situation actuelle à Chypre, après l'escalade de l'intransigeance turque et la rupture du dialogue avec la partie chypriote turque uniquement à cause de la Turquie. Maximos Harakopoulos, dans son intervention, a fait particulièrement référence au récent accord Mitsotakis-Macron, notant que "l'accord ouvre la voie, et est un précurseur d'une politique étrangère et de défense européenne commune, aux côtés de l'OTAN.".jpg)
Le député grec a également eu un entretien avec le chef de la Garde nationale, le général Dimokritos Zervakis, qui l'a informé des questions relevant de sa compétence, et a visité la tombe de Makedonitissa.
Les manifestations contre l'occupation organisées par la municipalité occupée de Morphou ont été suivies par le Président de la République de Chypre Nikos Anastasiadis, la Présidente de la Chambre des représentants de Chypre Annita Demetriou, les chefs des partis chypriotes, des députés, des délégués étrangers, etc. Dans ses discours, le représentant du Président du Parlement hellénique, Maximos Harakopoulos, a déclaré que "les dirigeants islamistes turcs, imprégnés de bigoterie néo-ottomane, sapent directement la légitimité internationale, en rétablissant des pratiques obsolètes et condamnées - par le monde civilisé -, en remplaçant l'état de droit par le droit de la force". Contre l'agression turque, " la Grèce ne reste pas les bras croisés " a-t-il ajouté. "Elle prend des mesures décisives, comme elle l'a fait à Evros au printemps 2020, contre la tentative de dizaines de milliers d'immigrés d'envahir le territoire grec avec l'aide des autorités turques ; comme l'illustrent les mesures prises et toujours en cours dans la mer Égée, en mer et dans les airs, en employant la marine et l'aviation ; en même temps, par une activité diplomatique ciblée, elle crée un solide réseau d'alliances avec les États de la région au sens large. Des initiatives de recherche d'alliances, auxquelles Chypre participe également dans la plupart des cas. En même temps, elle est protégée par la mise à niveau rapide de sa capacité de défense".
Le député grec a souligné que "sans aucun doute, le point culminant de cet effort a été l'accord avec la France, l'accord Mitsotakis-Macron récemment ratifié par le Parlement grec. Un accord qui, à travers la clause d'assistance militaire mutuelle, place maintenant les choses dans notre région sur une base nouvelle, complètement différente ". Il a conclu : "Il est temps que la Turquie se rende compte que les politiques d'armement et les tactiques de chantage ne mènent nulle part. Et elles ne mènent pas non plus à Chypre. Parce que personne ne va accepter le fait accompli de l'invasion de 1974. Personne n'acceptera une solution à deux États, ni même une confédération ou une solution dite de fédération lâche, qui permettra à Ankara de contrôler la République de Chypre. La solution ne peut être fondée que sur les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, uniquement dans le cadre d'une fédération bizonale et bicommunautaire. Une solution qui prévoira définitivement l'abolition des garanties anachroniques, mais aussi le retrait des troupes étrangères. La solution doit conduire à un État européen unique et fonctionnel, où tous ses citoyens auront les mêmes droits et les mêmes obligations. Et leur État jouira des mêmes droits de souveraineté que tout autre État européen."


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