Information : Bureau de presse

Bureau de presse

Athènes, le 16 février 2021

Visioconférence de la Commission permanente de la défense nationale et des affaires étrangères du Parlement hellénique avec la commission des affaires étrangères du Parlement portugais

 

La pandémie, les développements en  Méditerranée orientale dus à la provocation turque, ainsi que la question des réfugiés-migrants ont été les principaux sujets de discussion par visioconférence entre les membres de la Commission permanente de la défense nationale et des affaires étrangères du Parlement hellénique et les membres de la commission des affaires étrangères du Parlement portugais.

Konstantinos Gioulekas, président de la commission permanente de la défense nationale et des affaires étrangères, a commencé par dire qu'en ces « temps sans précédent » causés par la pandémie, « les messages portés par la présidence portugaise pour une Europe sociale et persistante sont fort à propos ». Il a fait référence en particulier à la provocation de la Turquie qui, a-t-il souligné, va jusqu'à remettre en question directe les droits souverains et la souveraineté nationale de deux États membres de l'UE, la Grèce et Chypre. M. Gioulekas a noté que cette provocation « ne peut pas rester sans réponse », demandant la solidarité tangible de toute l'UE. En ce qui concerne la question des réfugiés-migrants, le président a souligné que la Grèce « ne peut pas supporter un fardeau disproportionné » que celui qui lui correspond, un « fardeau », comme il l'a dit, « qui devrait proportionnellement peser sur l'ensemble de l'UE, et pas seulement sur les pays d’accueil, comme la Grèce ».

Athanassios Davakis, député et rapporteur pour la Nouvelle Démocratie, a pris la parole et s'est concentré sur le sujet des Grecs de la diaspora, soulignant la nécessité de protéger leurs droits, en prenant l'exemple de la minorité grecque en Albanie, qui, comme il l'a souligné, «  a souvent subi d'efforts systématiques pour saisir ses biens et violer ses droits ». Faisant référence à la provocation turque, M. Davakis a souligné qu'une action commune coordonnée au niveau de l'UE pourrait envoyer le message clair à des pays comme la Turquie que les menaces contre les États membres de l'UE et la violation systématique du droit international, sont des comportements qui ne conviennent pas à un État qui aspire à maintenir de bonnes relations avec l'UE.

Georgios Katrougalos, représentant du principal parti d’opposition, a précisé lors de son intervention que la question des réfugiés-migrants ne peut être traitée exclusivement par des pays frontaliers comme la Grèce et le Portugal. « Ces problèmes ne peuvent être résolus que par le respect du droit international, du principe de solidarité et d'une manière qui répartira équitablement le fardeau résultant de la gestion de cette crise », a-t-il ajouté.

Andreas Loverdos, député du Mouvement pour le Changement (Kinima Allagis) a évoqué les problèmes que l'UE sera appelée à résoudre après la fin de la pandémie. Comme il l'a mentionné, « la pauvreté, le chômage et l'augmentation de la dette des États membres sont des problèmes auxquels nous serons confrontés une fois revenus à des conditions stables au niveau santé publique ».

Le député Antonis Mylonakis, représentant du parti Solution Grecque (Elliniki Lissi), a souligné que les provocations de la Turquie contre notre patrie sont de plus en plus intenses, tandis que la question des réfugiés-migrants est un problème majeur pour la Grèce.

Pour sa part, la députée Sofia Sakorafa, représentante du parti DiEM25, a souligné que le silence du Portugal vis-à-vis l'agression turque contre la Grèce et Chypre est un sujet de grande préoccupation.

Enfin, Anastasios Dimoschakis, vice-président de la commission permanente de la défense nationale et des affaires étrangères et député de la Nouvelle Démocratie, s'est concentré sur la question des réfugiés et des migrants, notant qu'il ne s'agit pas exclusivement d'une question grecque, mais elle concerne l'ensemble de l’UE. "C'est pourquoi les négociations sur le Nouveau Pacte sur la Migration et l'Asile sont essentielles".

La réunion a été suivie par Ioannis Metaxas, l’Ambassadeur de Grèce à Lisbonne, ainsi que par Helena Paiva, l’Ambassadrice du Portugal à Athènes. Les députés Andreas Nikolakopoulos, Ioannis Bournous et Theodora Tzakri ont également pris la parole via visioconférence.





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