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Bureau de presse

Athènes, le 3 novembre 2021

Briefing de la Commission des Affaires européennes et de la Commission de la Défense nationale et des Affaires étrangères sur les développements actuels concernant les priorités de la Présidence slovène de l'UE

La Commission permanente spéciale des Affaires européennes et la Commission permanente de la Défense nationale et des Affaires étrangères se sont réunies conjointement pour examiner les questions d'actualité dans le cadre des priorités de la Présidence slovène du Conseil de l'Union Européenne. Les membres des commissions ont été informés par le Ministre slovène des Affaires étrangères, M. Anže Logar, en présence du Vice-ministre des Affaires étrangères chargé des Affaires européennes, M. Miltiadis Varvitsiotis.

Dans ses remarques introductives, le premier Vice-président du Parlement hellénique et Président de la Commission des Affaires européennes, M. Nikitas Kaklamanis, a déclaré que la Slovénie a assumé sa deuxième Présidence à un moment difficile, au milieu de la crise sanitaire et des efforts pour relancer l'économie, mais aussi au milieu des défis en matière de politique étrangère, tels que la crise en Afghanistan, la crise énergétique, les défis turcs dans la partie occupée de Chypre et dans le sud-est de la Méditerranée et la situation en Biélorussie.

Parmi les priorités de la Présidence slovène, la question de la Conférence sur l'avenir de l'Europe revêt un intérêt particulier, a noté M. Kaklamanis, ainsi que les développements de l'élargissement dans les Balkans occidentaux, la transition "verte" et le renforcement de l'État de droit. Toutefois, en ce qui concerne la Conférence sur l'avenir de l'Europe, M. Kaklamanis a relevé une ambiguïté quant au rôle des membres de parlements nationaux, dont l'influence ne doit pas être diluée par la bureaucratie du Secrétariat conjoint du Conseil et de la Commission. Enfin, M. Kaklamanis a félicité la Slovénie pour l'excellente organisation de la dimension parlementaire de la Présidence et la tenue de nombreuses réunions informelles mais utiles en ligne.

Le Ministre slovène des Affaires étrangères, M. Anže Logar, a évoqué les efforts déployés par la Présidence slovène pour parvenir à un consensus sur les questions importantes qui préoccupent les États membres, telles que l'accord EURODAC, les migrations, la situation en Afghanistan, le traitement des talibans et la situation en Biélorussie.

En même temps, M. Logar a exprimé le soutien de la Slovénie à la Grèce face aux menaces inacceptables du pays voisin et a ajouté que les actions unilatérales de la Turquie en Méditerranée orientale ont un impact négatif sur l'Union Européenne, c'est pourquoi il faut insister sur le respect des règles de droit européennes et internationales dans les discussions avec la Turquie.

En ce qui concerne le contrôle des frontières extérieures de l'UE, le Ministre slovène des Affaires étrangères a souligné que pour la Slovénie, il s'agit d'une condition fondamentale pour l'avancement de la directive sur l'immigration et l'asile. En outre, M. Logar a souligné que dans le débat en cours sur la suppression du droit de veto sur les questions relatives à la politique étrangère de l'Union et à l'élargissement dans le cadre de la Conférence sur l'avenir de l'Europe, la Slovénie ne souhaite pas modifier le cadre législatif existant, mais le maintenir et l'utiliser de manière plus efficace.

M. Miltiadis Varvitsiotis, Vice-ministre des Affaires étrangères, chargé des Affaires européennes, a salué la priorité accordée par la Présidence slovène à une Europe plus résiliente, qui se trouve déjà dans la phase suivante de la pandémie, et a exprimé son soutien à la mise en œuvre du programme européen "Next Generation", destiné à protéger l'économie européenne et à assurer la transition vers une ère verte et numérique.

En ce qui concerne l'État de droit, il a noté que la Grèce soutient à la fois les procédures de la Commission Européenne et le contrôle périodique des États membres par le Conseil Européen, ainsi que le processus de coopération des États membres en cas de violations. En ce qui concerne les migrations, le Vice-ministre des Affaires étrangères a souligné que rien ne peut être convenu si tout n'est pas convenu et que le nouveau pacte doit être adopté dans son intégralité et non au coup par coup. La dimension externe de la politique migratoire devrait être correctement servie en termes d'accords avec les pays d'origine, de transit, de retours rapides et de partage des charges entre les États membres, a noté M. Varvitsiotis. Enfin, il a exprimé le soutien de la Grèce à l'élargissement des Balkans occidentaux et s'est dit préoccupé par l'évolution de la situation en Macédoine du Nord, soulignant la nécessité d'une application fidèle et correcte de toutes les dispositions de l'accord de Prespa.

Pour sa part, le Président de la Commission de la Défense nationale et des Affaires étrangères, M. Konstantinos Gioulekas, dans son discours d'introduction, a soulevé la question de la solidarité entre les États membres de l'Union Européenne et a ajouté que la solidarité ne doit pas se limiter à des déclarations mais doit s'exprimer dans la pratique, notant que la Turquie est armée par des États membres de l'Union Européenne. M. Gioulekas a ensuite souligné que la Grèce, en tant que porte d'entrée des migrants et des réfugiés, subit une forte pression et a fait remarquer qu'aucun État membre ne devrait porter une responsabilité disproportionnée.


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