Rome, le 9 octobre 2021

Délégation du Parlement à la réunion parlementaire préparatoire sur le changement climatique à Rome

La réunion parlementaire préparatoire de deux jours sur le changement climatique s'est achevée aujourd'hui à la Chambre des députés italienne à Rome, en vue de la 26e conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP26), qui se tiendra en novembre à Glasgow.

La réunion a été co-organisée par l'Union interparlementaire (UIP) et le Parlement italien avec 300 participants. Le Parlement grec était représenté par Mme Dionysia-Theodora Avgerinopoulou, Ph.D., Présidente du Comité permanent spécial pour la Protection de l'Environnement et Mme Hara Kafantari, Première Vice-présidente du Comité.

Mme Dionysia Avgerinopoulou, dans sa déclaration, a noté que le rôle des parlementaires est crucial dans la lutte contre la crise climatique, principalement par l'adoption d'une législation ambitieuse. Elle a exprimé le soutien de la Grèce à la mise en œuvre intégrale de l'accord de Paris et a informé l'auditoire que le pays s'oriente vers la suppression complète des centrales électriques au lignite et l'augmentation de l'utilisation des sources d'énergie renouvelables d'ici 2025. L'objectif, a-t-elle dit, est d'opérer une transition juste vers une reprise verte, numérique et durable. Elle a également appelé à une action mondiale pour faire en sorte que l'augmentation de la température moyenne ne dépasse pas 1,5 degré Celsius, à un financement supplémentaire pour les infrastructures environnementales et les emplois verts, et à une coopération entre les pays pour prévenir et répondre efficacement aux catastrophes naturelles, y compris les feux de forêt. Elle a conclu en suggérant qu'il était important de mettre davantage l'accent sur la recherche, la technologie et l'innovation afin d'absorber l'excès de dioxyde de carbone et d'autres émissions de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, de protéger la biodiversité et de parvenir à une économie sans émissions et sans déchets d'ici 2050.

S'exprimant lors de la session thématique sur les négociations de la COP26, Mme Hara Kafantari a fait référence aux avertissements de l'ONU sur les conséquences de la crise climatique, ainsi qu'aux objectifs fixés pour atténuer et traiter le phénomène. Elle a notamment fait référence au dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), qui souligne la nécessité de prendre des mesures d'urgence et d'utiliser les moyens nécessaires pour limiter le réchauffement de la planète, ainsi qu'aux rapports de l'Organisation mondiale de l'alimentation et de l'agriculture (FAO), qui soulignent que 40 % de la population mondiale n'a pas les moyens d'avoir une alimentation saine et que la biodiversité se détériore considérablement dans le monde. Comme l'a noté la députée, ces rapports confirment la triple menace qui pèse sur la planète en termes de changement climatique, d'insécurité alimentaire et de perte de biodiversité. Comme solution, elle a souligné la nécessité de passer à de nouvelles économies avec un changement radical des modèles de développement, y compris un changement des modes de consommation, une production d'énergie et des méthodes agricoles durables, la protection de l'environnement et la restauration des écosystèmes. Pour atteindre ces objectifs, a-t-elle déclaré, une coopération entre les gouvernements, les entreprises et la société civile est nécessaire.

Les travaux se sont conclus par l'adoption à l'unanimité d'un texte de résultats, qui sera finalisé lors de la réunion parlementaire de Glasgow. Les participants ont également eu l'occasion d'avoir une audience avec le Pape François à la Basilique St Pierre au Vatican.

En marge de l'événement, la délégation grecque a eu, de sa propre initiative, des contacts bilatéraux avec des parlementaires des pays euro-méditerranéens (France, Italie, Espagne, Portugal, Chypre, Croatie, Slovénie) et avec le Président de l'Assemblée parlementaire de la Méditerranée (APM), afin de discuter du problème commun critique des incendies de forêt dans la région et des moyens de partenariat pour y faire face.

 

 

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