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Strasbourg, le 10 avril 2022

La délégation grecque s’adresse à la plénière de la Conférence sur l’avenir de l’Europe

Les travaux de la Conférence plénière sur l'avenir de l'Europe se sont déroulés à Strasbourg du 7 au 9 avril. La délégation grecque, composée de MM. Dimitris Kairidis, Giannis Kefalogiannis et Giannis Bournous, ont activement participé, prenant la parole dans diverses sections thématiques. Spécifiquement:

Dans sa position sur la question de l'immigration lors de la session plénière de la Conférence, M. Kairidis a noté que les propositions soumises sont de haute qualité, très ambitieuses et avec une orientation pratique, atteignant un consensus absolu dans l’élément des parlements nationaux. Résumant les propositions, M. Kairidis a souligné ce qui suit : a. La migration est un phénomène qui ne peut être éliminé et devrait être mieux géré, b. la gestion de la migration est fragmentée et nécessite donc une meilleure coordination au niveaux national et européen, plus de transparence, de clarté, de responsabilité et de ressources financières, c. a besoin d'une surveillance plus efficace des frontières extérieures et d'une protection contre les attaques hybrides telles que celles acceptées par l'UE. plus récemment de Biélorussie et en 2020 de Turquie. Enfin, il a souligné une fois de plus l'importance du plein respect des droits de l'homme et du droit international.

Abordant le thème des valeurs et des droits, de l'État de droit et de la sécurité, M. Kairidis a souligné que la guerre en Ukraine nous a rappelé que nous sommes en état d'urgence et en guerre contre des régimes autoritaires, ainsi que la démocratie en Europe est en jeu et en danger. Il a exhorté les citoyens à tenir compte dans leurs propositions de cette situation d'urgence à laquelle nous sommes confrontés, qui concerne le retrait de la démocratie et de l'État de droit dans plusieurs États membres de l'Union, des éléments qui, selon lui, n'ont pas été inclus dans cet important texte.

Dans la section sur l'éducation, la culture et la jeunesse, il a déclaré que la démocratie est basée sur les préférences des électeurs. Or, le paradoxe de notre démocratie, comme l'a relevé le chef de la délégation grecque, c'est que les jeunes ne peuvent pas s'exprimer du fait de leur non-participation au processus électoral. Cet écart, qui exclut les jeunes du processus décisionnel, se reflète dans un certain nombre de décisions, telles que celles liées au climat. Il a conclu en proposant d'inclure dans chacune de ses initiatives législatives, l’impact des conséquences sur une profondeur de vingt-cinq ans, comme un garde-fou pour les générations futures.

M. Kefalogiannis, lors de son discours en plénière sur les enjeux de la transition digitale, a fait valoir que la Conférence devrait se conclure par des conclusions et des résultats concrets et mesurables, qui seront conformes aux opinions des citoyens, telles qu'exprimées dans leurs discussions au niveau national et au niveau européen lors de la Conférence. En particulier, les enjeux de la transition digitale, qui ont été élaborés par le groupe de travail dont il est membre, se sont concentrés sur trois enjeux, qui devraient figurer dans les conclusions. Premièrement, le soutien financier des régions insulaires, afin qu'elles ne soient pas en retard sur les questions de digitalisation. Deuxièmement, le plein soutien des petites et moyennes entreprises, qui sont l'épine dorsale de l'économie européenne et devraient jouer un rôle de premier plan dans les questions de technologie digitale et de leur intégration dans le processus de production. Il a conclu que sur la route vers 2030, qui sera caractérisée par une concurrence mondiale intense, l'accent devrait être mis sur la spécialisation de la nouvelle génération de travailleurs dans les domaines de l'intelligence artificielle, de la cyber sécurité et de l'informatique quantique.

M. Bournous, dans son discours à la plénière sur les questions d'immigration, a fait valoir, entre autres, que les dirigeants européens n'avaient pas réussi à imposer une approche commune de la gestion des flux de réfugiés. Faisant référence au nouveau pacte sur l'immigration et l'asile, qui est en cours de négociation, il a souligné que les États membres qui ne veulent pas de réfugiés sur leur territoire ont la possibilité de donner légalement de l'argent aux pays de première ligne. Un montant supplémentaire est accordé pour la construction de structures d'accueil géantes dans les îles de la mer Égée orientale. Il a également souligné qu'en raison de la guerre en Ukraine, l'Europe accueille de nouvelles vagues de réfugiés et a exprimé l'espoir que les gouvernements d'États comme la Pologne changeront de cap en ce qui concerne les réfugiés, car ils sont désormais directement touchés par la guerre. Il a souligné que l'Europe dans son ensemble devait mettre en œuvre la solidarité obligatoire dans sa politique d'immigration.

Dans son intervention sur l'unité de la démocratie européenne en plénière, M. Bournous a exprimé son soutien aux amendements de la confédération européenne des syndicats, qui promeuvent une démocratie européenne inclusive qui responsabilise les travailleurs, promeut l'égalité et étend la démocratie sur le lieu de travail, ainsi que a la proposition pour réformer les traités pour constitutionnalisation du socle européen des droits sociaux, un protocole pour le progrès social et une union de la santé, et reprendre le débat sur une Constitution Européenne.  En conclusion, il a déclaré que les peuples avaient montré lors de cette conférence leur volonté de sauver l'Union Européenne d'un déclin imminent, soulignant qu'il ne fallait pas décevoir à nouveau les peuples européens, succombant aux obstacles procéduraux et au plan des puissances chauvines de les bloquer presque toujours.

 





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