Information : Bureau de presse

Bureau de presse

Prague, le 11 juillet 2022

Réunion des Présidents des comités des affaires européennes des parlements de l'UE

Le lancement de la dimension parlementaire de la présidence tchèque a été marqué par la tenue de la Conférence des Présidents des comités des affaires européennes des parlements de l'UE (COSAC), qui a eu lieu les 10 et 11 juillet à Prague. Le Parlement hellénique était représenté par le vice-président du comité permanent des affaires européennes, M. Dimitris Kairidis.

Dans son intervention lors de la première session de la conférence sur les priorités de la présidence tchèque, M. Kairidis a rappelé le devoir de toutes les forces démocratiques de soutenir la paix en s'opposant aux brutes, où qu'elles se trouvent. Il a fait remarquer que Poutine n'est pas le seul coupable, notant qu'Erdogan copie ses tactiques, opprime ses citoyens, menace les voisins de la Turquie, instrumentalise les migrants et les réfugiés et s'immisce dans les questions internes de la région des Balkans sous le prétexte de protéger les populations musulmanes du sud-est de l'Europe, et a appelé l'Europe à rester unie et cohérente contre tout «intimidateur».

Dans sa deuxième intervention lors de la session «Médias et démocratie : les défis actuels», M. Kairidis, souhaitant souligner le rôle des médias dans nos démocraties, a invoqué Winston Churchill, qui a dit qu'il n'y a pas d'opinion publique mais seulement une opinion publiée. Il a ensuite fait référence à Thucydide, qui a désigné le déclin de la démocratie athénienne, et non la supériorité militaire de Sparte, comme la principale cause de la défaite d'Athènes dans la guerre du Péloponnèse. «La véritable menace pour la démocratie européenne, a-t-il poursuivi, n'est pas les régimes autoritaires de l'Est, mais l'ennemi dans les murs, les démagogues et les populistes qui, là où était Churchill, se font maintenant passer pour des premiers ministres». En conclusion, le représentant du Parlement hellénique a rappelé le rôle de l'Union européenne en tant que «gardien final» de l'État de droit, soulignant la nécessité de renforcer ses mécanismes de contrôle à l'encontre des États membres qui ne respectent pas ses principes et son cadre institutionnel.

 


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