Bureau de presse
Athènes, le 28 janvier 2022
Le président du Parlement hellénique à l’exposition en plein air intitulée « 40 ans en 40 mots... et un timbre », organisée par le Bureau du Parlement européen à Athènes

Le président du Parlement hellénique M. Constantin Tassoulas, le ministre délégué aux affaires étrangères chargé des affaires européennes M. Miltiadis Varvitsiotis, le vice-président du Parlement européen M. Dimitris Papadimoulis, le premier vice-président et président de la commission des affaires européennes du Parlement hellénique M. Nikitas Kaklamanis, le maire d’Athènes M. Kostas Bakoyannis, des députés et des députés européens ont visité aujourd’hui l’exposition qui s’étend sur la clôture du Jardin national le long de l’avenue Vasilissis Sofias, à l’occasion du 40e anniversaire de l’adhésion de la Grèce à la Communauté économique européenne, l’actuelle UE.
L’exposition, organisée par le Bureau du Parlement européen à Athènes, présente les étapes importantes du parcours de notre pays au sein de la famille européenne, à partir de 40 timbres illustrant et décrivant en 40 mots des événements marquants de ces 40 ans.
Après la visite, M. Tassoulas a déclaré : « En 1981, la Grèce a rejoint un mécanisme du monde occidental, trouvant ainsi sa place et sa destination culturelle, politique, institutionnelle et de défense. Dans cet espace démocratique, dans cette arène créative, la Grèce a mis en épreuve son potentiel et a finalement réussi. Bien sûr, pendant tous ces 40 ans, il y a eu aussi des échecs et des reculs, mais le résultat final est positif. Et aujourd’hui, alors que nous célébrons le 40e anniversaire, nous nous déclarons prêts pour les années et les décennies à venir, pour tester notre potentiel, pour planifier notre avenir, pour confronter notre perspective et pour guider la Grèce dans cet espace civilisé et créatif, afin de créer un pays meilleur, beaucoup plus productif, beaucoup plus développé et beaucoup plus confiant. Nous sommes du bon côté de l’histoire et c’est ainsi que nous envisageons et planifions notre avenir ».
M. Varvitsiotis, de son tour, a commenté : « Les 40 années depuis l’adhésion de la Grèce à l’Union économique européenne d’alors n’ont pas été sans souci, ni pour la Grèce ni pour l’Europe. Cependant, à travers les crises successives, la Grèce européenne s’est fortifiée et l’Europe s’est concrétisée face à des défis inimaginables. Pour ceux entre nous, que nous avons subi des crises et nous sommes battus pour rester dans le noyau dur de l’Union européenne, c’est un devoir de ne pas gâcher les sacrifices consentis, mais de renforcer le rôle de la Grèce dans notre famille commune. Ce parcours est notre héritage, et nous rappelle que, par le travail dur, par les objectifs fixes et, surtout, par un esprit de coopération avec les autres pays, les autres citoyens de l’UE, et toutes les institutions publiques de notre édifice commun, la Grèce pourra jouer un rôle de premier plan et obtenir des avantages maximaux ».
M. Papadimoulis a remarqué : « L’adhésion de la Grèce à la CEE d’alors a été un bon choix qui doit être attribué àKonstantinos Karamanlis, Premier ministre de l’époque. Je viens de la partie de la gauche qui, dès le début, était en faveur de l’intégration de la Grèce à la CEE. Cependant, 40 ans plus tard et avec le statut actuel de la Grèce, qui est l’un des pays les plus pauvres de l’UE, et avec les taux de chômage les plus élevés, nous sommes confrontés à de nouveaux défis. Nous avons besoin de changements, afin d’améliorer la position de notre pays dans une Europe qui reste une arène d’intérêts hautement compétitifs. Nous avons besoin d’une meilleure administration, sans clientélisme et corruption, avec une économie plus avancée et plus ouverte aux défis de l’avenir. Et en même temps, la majorité du Parlement européencroyons que l’Europe elle-même doit accélérer sa politique d’intégration pour devenir plus forte et plus développée au niveau politique, plus démocratique, plus sociale et plus capable de relever les deux grands défis de l’avenir, à savoir la transition verte et la transition numérique, sans laisser personne derrière, et de réduire les grandes inégalités sociales et régionales ».


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