Bureau de presse
Athènes, le 18 novembre 2021
Participation de députés grecs à la Session interparlementaire de la Commission de l'Agriculture et du Développement rural du Parlement européen (AGRI)
La préparation par les États membres des plans stratégiques nationaux pour la politique agricole commune était le sujet de la Session interparlementaire d'aujourd'hui de la Commission de l'Agriculture et du Développement rural du Parlement européen (AGRI) avec la participation de députés des parlements nationaux, qui s'est tenue par vidéoconférence. Le Parlement grec était représenté par les membres de la Commission permanente de la Production et du Commerce, Mme Fotini Arabatzi et M. Stavros Arachovitis.
Après avoir évoqué les choix politiques audacieux du gouvernement grec en matière de protection de l'environnement, comme, par exemple, l'elimination du lignite, Mme Arabatzi a souligné que, bien qu'en Grèce les formes dominantes d'agriculture et d'élevage aient une empreinte environnementale relativement faible par rapport aux formes "industrialisées" de l'activité agricole dans d'autres pays européens, il est un fait que la transition verte a un coût temporaire élevé, qu'il n'est ni juste ni raisonnable de faire supporter aux producteurs, en particulier aux petits producteurs. Selon elle, la solution, qui peut être fournie par les plans stratégiques nationaux, consiste d'une part à utiliser la technologie et d'autre part à étendre les bonnes pratiques que de nombreux agriculteurs appliquent déjà afin de réduire les coûts de production et de s'orienter vers des pratiques agricoles respectueuses de l'environnement en termes d'efficacité sociale et économique. Enfin, elle a souligné la nécessité de veiller à ce que les aliments importés dans l'UE répondent aux mêmes normes de sécurité strictes que les aliments produits dans le pays.
Pour sa part, M. Arachovitis a évoqué le triple défi auquel sont confrontés les agriculteurs (changement climatique, crise énergétique, pandémie de Covid-19) et a qualifié de positif le fait que les plans stratégiques nationaux donnent un certain degré de flexibilité aux États membres pour relever ces défis, mais a tiré la sonnette d'alarme quant à la conditionnalité accrue qui pourrait entraîner une réduction des subventions. Enfin, il s'est dit préoccupé par le calendrier serré de la soumission des plans et a suggéré qu'il y ait une période de dialogue supplémentaire après la soumission du plan pour apporter les changements nécessaires et assurer leur efficacité.
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