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Bureau de presse

Athènes, le 1er mai 2022

Délégation du Parlement hellénique à la 7e session plénière de la Conférence sur l’avenir de l’Europe

Une délégation du Parlement hellénique composée des députés Dimitris Kairidis, Ioannis Kefalogiannis et Ioannis Bournous a participé à la septième et dernière session plénière de la Conférence sur l’avenir de l’Europe les 29 et 30 avril à Strasbourg.

Les travaux ont été menés au niveau de la plénière, des groupes politiques et des quatre composantes de la conférence, composées de représentants du Conseil de l’UE, de la Commission européenne, du Parlement européen et des parlements nationaux.

M. Kairidis s’est adressé deux fois à la plénière de la Conférence, en sa qualité de co-président du groupe de travail sur les migrations et en tant que représentant de la composante des parlements nationaux sur la même question.

Lors de sa première intervention, M. Kairidis s’est incliné avec respect devant le peuple héroïque d’Ukraine qui lutte pour sa liberté et sa dignité, et a noté que leur combat est aussi le nôtre. Il a ensuite remercié tous ceux qui ont contribué au succès du groupe de travail sur les migrations, se disant fier, en tant que président ainsi qu’en tant que député national et citoyen européen, de la qualité des propositions soumises à la plénière. Dressant le bilan des travaux du groupe de travail, il a évoqué les objectifs sur lesquels les citoyens se sont concentrés, notamment la protection des frontières extérieures de l’UE, le respect des droits de l’homme, la mise en œuvre de règles communes pour l’accueil des migrants, la révision du système d’asile européen, fondé sur les principes de solidarité et de partage équitable des responsabilités, et l’amélioration des politiques d’intégration. Enfin, il a exprimé son contentement pour les propositions finales du groupe de travail selon les recommandations des citoyens, qui ont conservé un équilibre entre les points de vue contradictoires sur une question aussi polarisante, car elles sont concentréessur les positions les plus consensuelles, d’une approche ambitieuse et innovante.

Lors de sa deuxième intervention, M. Kairidis a salué le peuple français qui, lors des récentes élections présidentielles, a sagement choisi la perspective européenne, en votant contre les forces « restreintes » du nationalisme et du populisme et en donnant une perspective à l’avenir de l’Europe, qui est le sujet de cette conférence. Dressant le bilan des travaux de la conférence, il a souligné l’importance de la participation des parlements nationaux à la conférence, notant que l’interaction avec les collègues d’autres parlements nationaux et institutions européennes et, surtout, les citoyens a été instructive et constructive. Répondant aux insinuations sur la représentativité de la conférence, M. Kairidis a souligné que la composante des parlements nationaux – dontla représentativité n’est pas remise en cause – s’estmise d’accord sur les propositions en matière de migration, en insistant sur deux points : plus d’Europe et plus de coordination dans la gestion des migrations ainsi qu’une meilleure gestion des frontières extérieures, sans compromettre le respect des droits de l’homme.

M. Kefalogiannis, dans son intervention au cours de la session plénière, a noté que la conférence a révélé l’ardeur au sein de l’UE, soulignant que le véritable ennemi de l’Union est l’euroscepticisme, le nationalisme et le populisme et aussi les individus, les groupes politiques – mêmeles États membres – quifont obstacle à l’évolution de l’UE par leurs positions contre-productives. Par conséquent, le soutien des citoyens à l’abolition de la règle de l’unanimité est parfaitement compréhensible, bien que cela ne signifie pas qu’une telle évolution améliorerait l’efficacité du processus décisionnel de l’UE, en particulier dans le domaine sensible de la politique étrangère. M. Kefalogiannis a souligné que l’UE doit promouvoir la solidarité entre les partenaires et le respect des sensibilités des États membres, qui ne sont pas évidentes pour tous. Dans cette perspective, et afin de répondre à la demande claire des citoyens pour un tel changement, M. Kefalogiannis a proposé l’adoption des garanties nécessaires, qui permettront aux États membres d’adopter le vote à la majorité qualifiée. En conclusion, il a souligné que c’est un défi pour les politiciens de trouver un moyen de mettre en œuvre les propositions des citoyens, un défi pourtant où il n’y a aucune marge d’échec.

M. Ioannis Bournous a pris la parole lors de la réunion de la composante des parlements nationaux, qui a eu lieu le vendredi 29/4, afin que les représentants des parlements nationaux définissent leur position sur l’ensemble des propositions, puisqu’ils font partie de l’un des quatre piliers de la Conférence sur l’avenir de l’Europe. Se référant aux critiques d’un petit nombre de représentants des parlements nationaux sur le contenu des propositions du groupe des citoyens, il a précisé que les représentants des parlements nationaux, à ce stade, ont la tâche d’accepter l’inclusion de l’ensemble des propositions faites par les citoyens dans le rapport de conclusions qui sera élaboré par le Comité exécutif de la Conférence, malgré les désaccords sur le contenu de certaines des propositions.

En ce qui concerne la critique exercée par les mêmes représentants sur la limitation de la souveraineté nationale sur la base des propositions de la Conférence, il a rappelé le caractère volontaire de l’adhésion à l’Union européenne et la reconnaissance préalable par les Etats membres concernés qu’en adhérant à l’UE, ils partagent une partie de leur souveraineté nationale.

Il a appelé tous les représentants des parlements nationaux à réfléchir au travail collectif de la dernière année, en particulier des citoyens qui, comme le montrent leurs propositions mais aussi les sondages Eurobaromètre, demandent des changements profonds dans le fonctionnement de l’UE et espèrent que la Conférence favorise ces changements. « Il ne faut donc pas que les citoyens reçoivent le mauvais message, notamment de la part des parlements nationaux, que leurs ambitions de changer le fonctionnement de l’UE ne sont pas prises en compte », a-t-il déclaré.

 


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