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Athènes, le 18 février 2021

« Grèce-UE: 40 ans plus forts ensemble » - Ouverture d'événements et présentation de logo au Parlement grec - Réunion spéciale de la commission des affaires européennes

Les actions communes de la célébration du 40e anniversaire de l'adhésion de la Grèce à la Communauté économique européenne de l’époque et à l'Union européenne d'aujourd'hui ont été inaugurées, par une réunion spéciale de la commission des affaires européennes du Parlement grec. Il s'agit d'une initiative conjointe du Parlement grec, du ministère des Affaires étrangères sous la direction de Miltiadis Varvitsiotis, vice-ministre des Affaires étrangères, chargé pour les Affaires européennes, avec la Délégation de la Commission européenne et le bureau du Parlement européen en Grèce.
 
La discussion est dirigée par Nikitas Kaklamanis, 1er vice-président du Parlement et président de la commission des affaires européennes. Le président du Parlement hellénique, Constantin Tassoulas, a adressé une salutation. Le vice-ministre des Affaires étrangères chargé des Affaires européennes, Miltiadis Varvitsiotis, le vice-président de la Commission européenne, Margaritis Schinas (par téléconférence) et le vice-président du Parlement européen, Dimitris Papadimoulis ont aussi pris la parole.
 
Ensuite, les représentants des partis parlementaires ont aussi parlé.
 
Le logo anniversaire commun a été présenté pour la première fois pendant la réunion.
Clic ici pour regarder la réunion (audio grec).
 
Clic ici pour regarder la vidéo de présentation du logo.
 
Nikitas Kaklamanis, 1er vice-président du Parlement et président de la commission des affaires européennes, dans son introduction, a souligné entre autres que cette année, à l'occasion des célébrations du 200e anniversaire de la révolution grecque et du 40e anniversaire de l'adhésion de la Grèce à la CEE, nos identités nationales et européennes se rencontrent et s'illuminent. Il a également souligné le rôle important de l'ethnarque Konstantinos Karamanlis, la vision personnelle duquel était l'adhésion du pays à l'Union européenne. L’année 2021 est une année de réflexion pour l'ensemble de l’Union européenne, en vue de la grande conférence sur l'avenir de l'Europe, l'objectif de laquelle doit être la participation la plus large possible des citoyens, et la participation des jeunes en particulier. Il a aussi souligné qu'il faut donner la parole aux «eurosceptiques romantiques», comme il les a décrits, voire aux «sceptiques» de l'idée européenne, car ils ne sont pas forcément les ennemis de l'Union européenne. Une réflexion fructueuse - a-t-il souligné – peut nous conduire, non seulement à identifier les déficits, les erreurs et les faux pas mais aussi à trouver des solutions pour l'avenir de l'Europe.
 
Constantin Tassoulas, Président du Parlement, a déclaré: « Sans doute, il n’est pas nécessaire de mentionner l'importance de l'unité et de la solidarité européennes au niveau politique, économique et sociale. Mais ce que je voudrais souligner en particulier, c'est que pour la première fois dans l'histoire du monde, une communauté de nations aussi importante a été créée sur la base du libre consentement, de la coopération égale, du respect mutuel et de la solidarité. N'oublions pas qu'aujourd'hui l'Union européenne compte 27 États membres, 27 entités étatiques différentes, chacune avec sa propre personnalité nationale, son propre tempérament particulier et ses propres intérêts nationaux. En accueillant l'effort collectif pour construire et achever l'idéal européen, qui repose sur les valeurs de liberté, de démocratie, d'État de droit et sur la protection des droits de l'homme, la Grèce maintient son identité nationale, promeut sa culture et met en œuvre ses principes du droit international pendant l’exercice de sa politique étrangère ».
 
La vision de Konstantinos Karamanlis pour une Europe unie a été au centre du discours de Miltiadis Varvitsiotis, vice-ministre des Affaires étrangères chargé des Affaires européennes. Citant des extraits de discours historiques de «l'ethnarque et père de l'adhésion de la Grèce à l'UE», comme il l’a caractérisé,  M. Varvitsiotis a parlé de l'idée d'unification européenne et a souligné qu’il était impossible pour la Grèce de ne pas participer à cette Union, qui était unique de point de vue historique et politique. Dans cette Union d’ailleurs se trouvait l’avenir du peuple grec depuis le début.  En outre, il a souligné qu'au cours de ces 40 années, notre pays a bénéficié politiquement, économiquement et stratégiquement de sa participation au noyau dur de l'Union, tout en notant que la Grèce a contribué au cours de l'intégration européenne. Evoquant la nécessité pour l'Europe de prendre un nouveau départ après la pandémie, il a souligné que l'Europe du futur doit avoir une seule voix dans les affaires internationales. Il a conclu par dire que « une telle Europe est notre maison. Parce que plus l'Europe est forte, plus la position de la Grèce est forte. Nous sommes profondément européistes  et nous croyons en cette Europe. D'ailleurs, nous lui avons donné son nom grec. »
 
Margaritis Schinas, vice-président de la Commission européenne, a déclaré: « Les quarante dernières années sont la plus longue période de paix, de démocratie et de prospérité que les Grecs aient connues. Avec l'adhésion du pays à l'Europe, le cours de l'histoire s’est montré à la hauteur des attentes des générations et a confirmé un rapport au passé, au présent et à l'avenir. L’adhésion a sécurisé nos frontières en tant que les frontières lointaines de l'Europe contre des voisins incertains et dangereux. L’adhésion a permis à la campagne, aux infrastructures et aux systèmes de santé et d'éducation de s’épanouir avec des ressources colossales. Elle a soutenu l'économie et la société à des moments critiques, alors que de nombreux autres nous tournaient le dos. Elle a réalisé la libre circulation, installation, travail et le libre-échange au plus grand marché du monde. Elle a ouvert des opportunités de mobilité et d'éducation à des milliers de jeunes. La Grèce européenne a réalisé au cours des 40 dernières années tout ce qu'elle n'a pas réalisé au cours des 160 années de son histoire récente. »
 
Dimitris Papadimoulis, vice-président du Parlement européen, a déclaré: « Je suis  fermement certain que l'adhésion de la Grèce à la CEE d'alors était un bon choix pour des raisons sociales, économiques et géopolitiques. La crise pandémique, ainsi que la crise de la dette de la dernière décennie, met en évidence les faiblesses et les déficits qui soulignent la nécessité pour l'UE d'accélérer l’intégration sociale et politique, avec une démocratisation plus profonde et un renforcement continu du rôle du Parlement européen. La meilleure défense de l'idée d'une Europe unie est l'effort constant pour son transformation en une Europe véritablement unifiée, socialement et écologiquement durable, sans inégalités ni exclusions.»
 
La séance solennelle s'est terminée par l'éclairage de la façade du bâtiment du Parlement avec le logo du 40e anniversaire.
 
Dans les fichiers joints, vous trouverez les discours de Constantin Tassoulas (1), président du Parlement hellénique, et de Nikitas Kaklamanis (2), 1er vice-président du Parlement et président de la commission des affaires européennes, en grec.
 
 
 
 
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