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Bureau de presse

Athènes, le 16 novembre 2021

11e Conférence de partenariat parlementaire Europe-Asie

 

La 11e Conférence de partenariat parlementaire Europe-Asie sur le thème « Renforcer la coopération parlementaire pour la paix et le développement durable à l’ère de la pandémie de COVID-19 et après » s’est tenue par visioconférence, sous la présidence du Parlement du Cambodge. Le Parlement hellénique était représenté par Mme Dionisia Avgerinopoulou, présidente de la commission permanente spéciale sur la protection de l’environnement, M. Georgios Amanatidis, membre de la commission des affaires économiques et M. Christos Dermentzopoulos, membre de la commission de la défense nationale et des affaires étrangères.

M. Dermentzopoulos, dans son intervention lors de la 1ère table ronde sur le thème : « Parlements prévoyants pour la paix, la sécurité et la prospérité communes », a noté que la pandémie a été un défi pour tous, puisqu’elle a changé nos vies et nous a incités à répondre rapidement et efficacement aux nouveaux défis. Il a ajouté que c’était une dure leçon qui a accentué la vulnérabilité de l’humanité et nous a montré que la coopération est la seule garantie pour résoudre les problèmes. Elle nous a également montré qu’il est important d’adopter une approche multilatérale envers les nouveaux défis et que la coopération entre les parlements est nécessairepour atteindre des objectifs communs tels que la paix, la sécurité et la prospérité partagée. M. Dermentzopoulos a souligné que les parlements nationaux ont un rôle fondamental dans la promotion du développement et la mise en œuvre des objectifs, à travers des initiatives, des actions et des synergies conjointes, ainsi qu’à travers l’échange de bonnes pratiques, et a insisté sur le fait que la Grèce participe aux développements actuels en élaborant des politiques et en prenant des initiatives. Enfin, il a souligné que la solidarité ne s’arrête pas à nos frontières et que la pandémie actuelle nous rappelle l’importance de la coopération internationale pour parvenir à une réponse coordonnée aux défis et crises communs.

M. Amanatidis, dans son intervention lors de la 2ème table ronde sur le thème :« Promouvoir la reprise économique mondiale à l'ère de COVID-19 et après », a déclaré que sans aucun doute la pandémie a perturbé les plans de la communauté mondiale des investisseurs et que les perturbations subséquentes dans la mobilité et la cohésion sociales, ainsi que dans la demande, l'offre et la liquidité de l'économie ont conduit à une profonde récession mondiale les deux dernières années. Il a ajouté que la question urgente qui se pose dans le débat public est de savoir s'il est possible d'attirer des investissements au milieu d’une pandémie et il a également fait référence à la réalité socio-économique post-pandémie qui émerge sombre. M. Amanatidis a souligné que les étatsdoivent élaborer une nouvelle stratégie, en mettant l'accent sur les paramètres qui les rendent attrayants pour les investissements, tels que le secteur de l'énergie, la compétitivité numérique de l'économie, le secteur du tourisme, qui a subi un coup décisif à cause de la pandémie, et la culture, qui, en tant que substance adhésive, doit être diffusée dans tous les domaines de développement et être préservée sur la base des principes de durabilité. Il a aussi souligné que le rôle des parlements est crucial pour promouvoir le dialogue et les consultations entre les états, leur permettant ainsi de transformer la crise en une fenêtre d'opportunité.

Mme Avgerinopoulou, dans son intervention lors de la 3ème table ronde sur le thème : « Sécurité de l'eau, de l'énergie et des aliments dans un contexte de changement climatique », a noté que l'augmentation de la température conduit à la dégradationde l'environnement, aux catastrophes naturelles, aux événements météorologiques extrêmes, aux phénomènes à évolution lente, àl'insécurité alimentaire et hydrique et aux perturbations économiques. Elle a également ajouté qu'à cette fin, les efforts internationaux conjoints en vue d'une économie nette zéro d'ici 2050, y compris l'amplification des sources d'énergie propres, sont essentiels pour tous les pays. La présidente de la commission de l'environnement a souligné que nous devons adopter une approche systémique intégrée et coordonnée dans tous les secteurs, afin de reconcilier les intérêts potentiellement conflictuels, et a signalé que la transformation de nos modes de consommation et de production àdes solutions plus durables est une pierre angulaire pour résoudre le cercle vicieux de la relation turbulente entre l'eau, l'énergie, l'alimentation et le changement climatique. Mme Avgerinopoulou a souligné que non seulement la sécurité alimentaire et l'équilibre écologique sont en jeu, mais aussi la santé publique et notre survie. Elle a ajouté que la Grèce et l'Union européenne peuvent lancer des programmes et des financements supplémentaires afin d'approfondir la coopération entre les pays d'Asie et d'Europe.


 

 


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